Depuis quelques jours, vous avez jeté votre dévolu sur un garçon qui vous fait beaucoup craquer sur une application de rencontre gay. Vous pensez qu’il est temps de passer aux choses un peu plus sérieuses : le premier coup de fil. Il vous a donné son numéro de téléphone. Vous passez une étape…

On imagine un peu trop souvent que l’appel téléphonique est facile, qu’on maitrise tous les codes de la séduction en ligne… Mais gardez à l’esprit que c’est le premier souvenir qu’on gardera de votre relation, qu’elle se limite à un plan d’un soir ou à quelque chose qui pourrait aller très loin. On peut rêver, non ? Comme cet appel peut être important, mettez-vous dans de bonnes conditions. À commencer par l’endroit d’où vous allez appeler l’élu de votre cœur ou de votre corps : l’appel dans le bus ou dans le métro, c’est rarement sexy. Installez-vous dans un fauteuil, voire allongé dans votre lit. Vous devez être à l’aise ! Il doit sentir que vous êtes dans un bon esprit. Et rappelez-vous : vous cherchez un premier rendez-vous, pas la poursuite par téléphone de longues discussions comme celles que vous avez pu avoir sur l’appli de rencontres…

Ne pas hésiter à rappeler…

Il y a vingt ans, vous passiez un appel téléphonique, votre numéro n’apparaissait pas, et en général, le destinataire répondait. Aujourd’hui, tout le monde filtre. Alors si vous appelez et qu’il ne répond pas, n’hésitez pas à tenter à nouveau. Si vous avez peur de le déranger, vous pouvez aussi lui envoyer un message du genre : « Je peux t’appeler ? » Ça a l’avantage de montrer que vous ne voulez pas être intrusif. Ça peut plaire. Et quand bien même il n’aurait pas répondu, vous n’êtes pas obligé de l’appeler dans les 30 secondes. Vous pouvez attendre un peu. Dernier point important : les appels manqués sont comptabilisés sur les smartphones. Si vous ne voulez pas passer pour le « lourdeau » de service, limitez vos ardeurs en matière d’appels téléphoniques ! 20 fois, c’était vraiment trop…

Ne pas s’éterniser…

Un premier appel est rarement le dernier. Vous n’êtes pas obligé de raconter votre vie. Gardez en tête l’objectif de cet appel : vous voulez le rencontrer en vrai. Savoir écourter gentiment un appel, c’est savoir se faire désirer. C’est bien le but de votre démarche, non ? Vous auriez adoré passer la nuit à papoter et à refaire le monde, soit, mais vous passerez d’autres moments tout aussi intéressants en visu. Soyez un peu patient même si ce n’est pas vraiment la qualité qu’on a tendance à développer lorsqu’on a des papillons dans le ventre. Il n’y a pas de durée type pour un premier appel. C’est à vous de voir si vous avez eu le temps de dire le maximum de choses, en un minimum de temps. Vous pourrez ensuite envisager de vous rencontrer ou de vous rappeler à nouveau…

Ne pas trop en dire…

La règle est la même pour les appels téléphoniques que pour les tchats. Si vous racontez tout, il n’aura plus rien à découvrir. Ce serait dommage, non ? Il vous faut aiguiser sa curiosité. Il faut que ses frustrations soient le point de départ d’une rencontre ou d’une discussion au long cours sur plusieurs appels par exemple. C’est surtout valable pour les sujets intimes : chez les gays, on a tendance à établir une fiche de ses préférences quand on drague.

Vous pouvez aussi laissez des mystères, éviter de tout dévoiler pour qu’il ait envie de savoir, de poser la question même… Certains se font un point d’honneur à parler de leur statut sérologique avant d’envisager un rapport. C’est bien mais à moins qu’il ne vous le demande, il vaut mieux le dire de vive voix en direct… Certains esprits coincés, voire ignorants, font semblant d’être ok mais après, on attend des jours le deuxième appel…